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Je ne sais pas si tu attends une réponse à ce message, mais attention à ce que tu écris ! Ce n'est pas à cause des pompiers sont intervenus que des spéléos sont morts. C'est parce qu'ils sont tombés qu'ils sont morts...

Cela dit tu n'as pas tord d'être inquiet. Les cafouillages dans le déclenchement des secours souterrains pourraient bien un jour entraîner une issue fatale pour un blessé, et cela est scandaleux.
Heureusement, il ne faut pas généraliser. Il existe des départements où les choses s'organisent bien, dans l'intérêt de la victime.

Mais en effet, plus que jamais l'heure est à la prudence, et à la prévention : trois spéléos qui tombent dans des puits en moins de quinze mois, c'est une tendance nouvelle qui mérite réflexion (cf "retour d'expérience" à paraître dans Spelunca qui sort ces jours-ci)...

RL

J'entends régulièrement les spéléos clamer leur haine des pompiers qui interviennent, tous seuls, en secours spéléo et les pompiers crier à l'imprudence des spéléos et à leur incapacité à organiser un secours sous terre.
Querelle traditionnelle entre les bénévoles et les professionnels ?
Bref, quand il s'agit d'un problème aussi grave que le secours des personnes, il faut dialoguer. C'est relativement facile entre les spéléos de base et les pompiers de base, mais encore faut-il que ce dialogue ait eu lieu à ce niveau: on y apprend beaucoup de choses y compris à relativiser le niveau de nos opinions réciproques. Il y a des gens compréhensifs dans tous les camps.
Et puis prendre sa licence FFS c'est bien, mais donne -t-elle droit aux secours gratuits des bénévoles ? ces derniers secourent aussi ceux qui ne sont pas fédérés.
Et enfin on ne peut éventuellement s'indigner que si on participe activement aux exercices de spéléo-secoures organisés par son CDS, que si on se forme, que si on s'engage dans une équipe de secours et que si on participe également aux réunions de coordination avec les organismes officiels.
Je ne suis pas pompier, mais spéléo de base, qui participe, comme il peut, à un niveau trés modeste, et je me demande si les coups de gueule que j'ai tant entendu depuis 30 ans font avancer les choses, ou s'ils permettent juste à ceux qui les poussent de se donner bonne conscience.
Mais j'avoue ne pas être en mesure de donner un avis autorisé, ne connaissant ni l'activité de mon collègue qui flippe, ni les conditions des secours évoqués.
Courage ! avec du travail et de la persévérance, le spéléo-secours finira par être reconnu par tous ! y compris par ces *#!*¤ de *§".-!--* de pompiers! (non, ce n'est pas un vilain mot, qu'alliez-vous penser ?)