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#1 22/02/2007 11:53:40

Amm
Membre
Lieu: 77250
Date d'inscription: 02/12/2005
Messages: 290

Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

Cette participation, un peu longue, n’est pas la conclusion d’une thèse; c’est, simplement, une synthèse de mes réflexions sur un sujet, synthèse qui est proposée à la sagacité des lecteurs de ce forum.

La notion de « choc » n'est qu'un mot pour résumer une contrainte variable en fonction du temps (bref). Rien n'empêche de soumettre ce qu'on veut à ce type contrainte et donc à un choc (par exemple des plaquettes).

L'essai en traction lente est aussi une contrainte en fonction du temps. On part d'une corde reposée, on tire dessus avec certaines règles. Hélas on ne sollicite pas l’échantillon par un effort qui varie lentement en fonction de temps mais on lui applique une élongation linéaire avec le temps (du fait de la vis sans fin qui entraîne l’échantillon). La contrainte amenée sur l’échantillon n’est pas du tout la même et on peu dire que plus l’échantillon est statique (peu d’élasticité) plus l’essai se rapproche d’un choc. En général, durant cet essai, on enregistre l’élongation et l’effort appliqué, en fonction du temps. C’est ce qui explique les courbes curieuses quant on soumet à l’essais non un simple échantillon de corde mais un nœud qui va « rouler ».

Si on soumet un échantillon de corde à une contrainte appliquée lentement. L’expérience consiste à accrocher, déjà, une masse de 10 kg au bout d’un échantillon de corde pour le prétendre. On place des repères sur l’échantillon (des pinces à linge par exemple) et, après stabilisation, on note la longueur initiale entre les deux repères. Ensuite, on accroche précautionneusement une masse de 100 kg au bout de la corde. On note l’élongation en fonction du temps. On va observer que l’échantillon va s’allonger, d’abord très rapidement puis, lentement, cette élongation va augmenter jusqu’à se stabiliser. Si on supprime la contrainte (les 100 kg) on observe que l'échantillon va rapidement se raccourcir mais il ne retrouvera sa longueur initiale que très longtemps après.

Tout ça pour dire que les essais dits de traction, sur nos cordes, ne sont pas des essais statiques. Par exemple, on peut penser que, si on soumet une corde qui est indiquée comme cassant au minimum à 2200 daN, à une contrainte permanente (longue durée) de 2000 daN, cette corde va finir par casser. On peut aussi penser que si on arrête l’essai avant que la corde ne casse, la dite corde « en aura pris un coup ». C’est une forme de fatigue. Ce phénomène de fatigue est à rapprocher du phénomène d’hystérésis observable dans l’essai du paragraphe précédent. C’est pour ça qu’à l’usage, on s’écarte de la limite dangereuse en prenant un facteur dit de « sécurité ». De nombreuses règles d’ingénierie fixent ce facteur qui dépend de l’usage (traction, levage) des risques encourus (vie humaine ou pas) et surtout de la nature du matériau soumis à l’effort ; ce coefficient peut varier de 40 pour des cordages en textile naturel à 2 pour des câbles d’acier en tirage. Abusivement on dit qu’on reste dans les limites élastiques.

On peut se rapprocher, par analogie, de techniques connues dans le domaine électrique où on soumet des échantillons à des tests de rigidité diélectrique (1000 V durant 5mn par exemple) qui correspondent à des essais « statiques » mais aussi on peut soumettre l’échantillon à un choc électrique. On spécifie alors le choc d'essais par une forme d'onde. Voir par exemple :

http://www.fusadee.com/page1/pg1_a.htm

L'onde de choc est définie par trois paramètres: la crête; Le temps T1 (de montée); Le temps T2 (de descente) et une variation en fonction du temps normaliser. Par exemple, la CEI 71-1 retient une onde 1,2µS/50µS (pour la foudre) etc

Notre problème est que, actuellement, lorsqu’on fait des essais de choc sur une corde, on n'impose pas l'onde de choc car on fait un essai à la gueuse. Ces essais amènent des contraintes sur la corde, qui s'allonge, se déforme, s'échauffe :) etc. On a l'habitude de tester les cordes avec une suite de chocs à la gueuse. Par exemple, on observe qu’au bout du 14ème choc, la corde casse. Ca ne veut surtout pas dire que, après le 13ème, la corde était encore apte à un usage sans risque. On ne sait rien de l’état d la corde mais l'essai est traditionnellement « comme ça ».

- Faire des essais à la gueuse sur des échantillons homogènes prélevés en sortie de tréfilerie est sûrement significatif car il est comparatif.
- Faire des essais sur les extrémités d'une longueur de corde usagée ne fait que tester l'extrémité. Si la corde à subit des contraintes exagérées en milieu de longueur on risque de ne pas rejeter cette corde. Ces particulièrement le cas si le test porte sur une extrémité qui est souvent toujours restée dans un kit. Conséquence inverse : on peut rejeter une grande longueur parce qu’un bout, résultant de la découpe d’une corde « tonchée » était mauvais.

Ca ne veut surtout pas dire qu'il ne faut pas tester nos vielles cordes.

Certains ont fait des essais à la gueuse en comparant des vielles cordes et des cordes neuves. Si on utilise des nœuds pour assujettir la corde au point fixe et à la gueuse, on à l’impression que les vielles cordes, plus raides, se comportent mieux que les neuves parce qu'il reste de la marge de longueur dans les nœuds... Au fur et à mesure des chocs, les nœuds se souquent mais ça suffit souvent pour augmenter le nombre de chocs nécessaire à la rupture.

Ceux qui ont pour habitude de vérifier les cordes en la faisant circuler dans les mains en formant un S se sont rendus compte que cette méthode détectait très bien les accidents de gaine, ainsi que les nœuds récents. Ca ne semble pas du tout révéler les élongations d'âme qui auraient été causées par les essais ci-avant exposés.

Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas contrôler les cordes.

Il semble que les contraintes les plus fréquentes qu'on apporte sur le matériel de progression apparaissent quand on s'approche des amarrages (fin de montée ou début de descente). Nos mouvements, associés à la plasticité du corps dans le baudrier, la raideur du bras, la longueur des longes, le poids du spéléo et son agilité vont soumettre le matériel à des ondes de choc. Je crois que ces ondes ont été enregistrées avec des jauges de contrainte. Je n'ai pas vu le facteur temps apparaître mais des valeurs maximales de l'onde qui correspondent à 4 ou 5 fois le poids du spéléo. On remarquera que cette contrainte est répétée systématiquement à chaque passage et, entre autre, elle fatigue la roche, année après année, au voisinage du spit (ou de la broche) en créant des micro-fissures. La rupture d'amarrage est la manifestation désagréable la plus courante.

Contrairement à ce que je lis souvent, il ne serait pas du tout inconvenant de faire subir des essais de chocs à des matériels identifiés comme statiques (plaquette, broche, spit etc.). Évidemment, ces essais n’auraient de sens que s’ils étaient effectués sous la contrainte d’une onde de choc réaliste.

A l'EFS on enseigne d'évaluer ce qui se passerait si l'amarrage lâchait et, en particulier, quand on est longé à cet amarrage. Le risque le plus évident c'est de tomber (sic), sur quelque chose de dure (ça peut être le sol). S'il s'agit d'un fractionnement non doublé, la hauteur de chute va dépendre de la boucle de corde laissée sur la cordée du dessus etc...

En stage EFS, on nous /agresse/ de plus en plus avec le risque engendré par les déviations. Et si la dev lâchait ? Là on regarde tout autour et on voit que, presque toujours ça craint, parce que sinon, il n’y aurait pas de déviation. On peut même noter que la configuration géométrique craint d’autant plus que la déviation est sollicitée (une petite dev. dans un puits pour éviter un léger frottement craint beaucoup moins qu’un changement de direction dans un tuyau de poël et justement parce qu’il n’y a pas le vide en dessous. Et pourtant, il n'y pas de boucle de corde. Bilan, quasi systématiquement, /on/ nous fait doubler la déviation. C’est en fait plus économique que de poser un véritable fractionnement double (en longueur de corde, en matériel et en temps pour le passer) mais ça veut dire quand même : disposer de deux points d'amarrage distincts (évidemment). En plus on a du mal à prédéterminer la position que prendra le mousqueton de la déviation… il y aurait quelques études à faire sur ce sujet.

Le double amarrage, même quand les deux oreilles du Y sont pré-tendues, amène un choc sur l'amarrage résiduel quand le plus faible lâche; ce n'est pas qu'un simple pendule comme on le lit souvent. Le spélo chute, un peu, et il ne faut pas que cette contrainte amène l'amarrage résiduel à partir lui aussi, surtout qu'il va être seul à encaisser la charge. Ce danger est évident quand on se longe dans les amarrages d’un Y. Il est préférable d’utiliser un connecteur EPI supplémentaire reprenant les deux oreilles au voisinage du nœud. Si on utilise un nœud de chaise double, et si le nœud, est juste assez serré, l'oreille de l'amarrage défaillant va sûrement glisser dans celle de l'amarrage résiduel; ce glissement va absorber de l'énergie et réduire l'onde de choc. Avec un Mickey, ça ne glisse pas.

Quant à la Dyneema, et en particulier dans l'article publié dans spéléo, on a mélangé deux choses : les caractéristiques de la cordelette et son application dans un cas particulier où on ne constitue pas un amarrage en Y mais où on contre assure un amarrage par un autre. C'est suicidaire de pratiquer encore ce type de contre assurage, d’où le conseille de l'auteur de n'utiliser, dans ce cas, qu'un nœud glissant comme le tisserand. Le problème c’est que beaucoup d’utilisateurs ont généralisé cette prescription. Bon, vu les risques d'erreur dans la confection du tisserand, in situ, il vaut mieux abandonner le contre assurage et en rester à des Y éventuellement fait avec deux anneaux de Dyneema (avec des AS par exemple et des pêcheurs doubles). On remarquera néanmoins que, si on a mis des Dynneema, c'est sûrement que ça frotte, pardon, que ça touche sous les Dyneema, et on repart sur l'évaluation du risque parce que si un des amarrages lâche, ça va bien frotter, pour de bon, sous la Dyneema résiduelle, quand ce qui reste du Y va penduler, et ça, même pour de la Dyneema, il semble que ça ne soit pas très bon.

En gros, à tout moment il faut évaluer le risque et surtout : ne pas l’augmenter avec des mesures de prévention inadaptées.

Faire des essais sur des amarrages avec une onde de choc normalisée permettrait de comparer les performances des échantillons mais ne garantirait rien quant à l'adéquation du produit à l'usage. Je ne crois pas qu'une méthode déterministe soit simple à mettre en oeuvre pour garantir notre sécurité. Je suis persuadé que, dans quelque temps, nos harnais seront équipés d’absorbeur de choc, comme en via-férata. Pour le moment ces dispositifs ne sont pas compatibles avec les hauteurs d’accrochage de nos baudriers mais ça viendra. L’intérêt des absorbeurs c’est aussi qu’ils vont fixer l’onde de choc à utiliser pour tester le matériel.

Une méthode de prévention simple consiste à décortiquer les cas d'accident ou de quasi-accident reconnus en essayant de remonter l'arbre des causes. C'est en cela que l'écoute des uns et des autres est intéressante

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#2 05/03/2007 19:48:36

Grard Philippe
Membre
Date d'inscription: 08/02/2007
Messages: 14

Re: Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

Un grand merci pour cette reflexion technique, très interressante...

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#3 07/03/2007 00:45:15

Sylvain BORIE
Membre
Date d'inscription: 25/01/2006
Messages: 5

Re: Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

Merci à toi de solliciter notre "sagacité".

Je m'étonnes qu'au milieu d'une démonstration aussi scientifique et intéressante tu lâches " c'est suicidaire de pratiquer encore ce type de contre assurage " sans faire la démonstration de ton propos. D'autant que tu déformes le sens de l'article pour appuyer ta thèse. Le tisserand n'est pas du tout conseillé par ce qu'il glisse mais parce qu'il permet sans utilisation de connecteur supplémentaire de tendre l'anneau de cordelette et donc d'éviter tout choc (je vois pas en quoi c'est suicidaire !!!). Tu écris de plus : "vu les risques d'erreur dans la confection du tisserand, in situ, il vaut mieux abandonner ..." ; c'est un point de vue qui n'engage que toi et que personnellement je ne partage pas, je ne connais guère de noeud aussi simple à réaliser.

Autant je suis d'accord avec toi pour dire que quand tu es longé dans un ammarage d'un y si celui-ci lâche il y a un réel choc dans l'autre, autant lorsque tu es longé dans un ammarage contre assuré par un autre (plus haut et tendu) il n'y a pas forcément de choc.

Enfin, ceux qui ont réalisé cet article n'ont peut-être pas poussé le raisonnement scientifique aussi loin que ce que tu décris, mais ce qui est sûr c'est que les préconnisations faites s'appuient toutes sur des tests concrêts et objectifs.

Amitiés spéléos
Sylvain

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#4 07/03/2007 08:48:48

Amm
Membre
Lieu: 77250
Date d'inscription: 02/12/2005
Messages: 290

Re: Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

J'étais en stage EFS la semaine dernière. J'ai vu constriure un amarrage assuré par un autre, sans l'utilisation du tisserand et c'était un peu du bricolage car l'anneau de dyneema était fermé par un 8 plein poing donc, non tendu. Il aurait été plus sur et plus facile de réaliser un 'Y'

> autant lorsque tu es longé dans un ammarage contre assuré par un autre (plus haut et tendu) il n'y a pas forcément de choc.

Je crois, Sylvain, que tu te fais des illusions quand à la tension de l'anneau que tu peux apporter en le serrant "à la main" avec un tisserand. Certe, il n'y a plus de mou visible mais l'équilibre de tension n'est pas réalisé et il y aura choc si l'amarrage du bas cède. Il n'y aurait pas choc si la tension de l'anneau était égale à l'effort que reprendrait l'amarrage du haut. Déjà avec un Y il y a choc puisque dans le meilleurs des cas on passe d'une demi charge à un charge entière.

La force de choc qui se transmet ne dépend alors que des longueurs de corde dans les oreilles, de l'amortissement du baudrier etc.

De toutes façons, cette force est transmise au spit et on ne peut guère savoir lequel de la dyneema ou de la cheville va le plus souffrir. C'est en ça que je crois qu'il serait pertinent de faire des essais de choc "maitrisé" (onde effort = f(t)) moins brutaux qu'un test à la gueuse peu représentatif quand tout les éléments sont /statiques/. Forcément que l'énergie va se dissiper quelque part (mais il y a trop d'énergie avec la gueuse).

C'est peut-être une erreur mais je crois que le tisserand est utilisé comme noeud amortisseur en technique légère (je ne pratique pas) ? Il a bien la propriété de glisser un peu (comme le faux papillon). Dans le montage que tu proposes : un amarrage assuré par un autre, cette propriété est essentielle et je reste persuadé que cet /absorbeur de choc/ a un effet plus important que ta pseudo pré-tension. La pré-tension de l'anneau a aussi l'intérêt de limiter le facteur de chutte, bien évidemment.

> Ce qui est sûr c'est que les préconnisations faites s'appuient toutes sur des tests concrêts et objectifs.

** Oui, c'est ce qui est dit dans l'article mais, personnellement, je ne cautionne pas les liens de cause à effet. Les essais sont ce qu'ils sont et sont bien décrits; les conclusions que tu en tires sont, pour le moins, discutables ;-)Ca ne retire en rien l'intérêt de l'article, au contraire. Tu admettras néanmoins que faire un essais de traction (réputée lente) sur une dyneema peut être assimilé à un essais au choc du fait que la machine qui sert aux essais est une machine soumettant l'échantillon à un allongement linéaire avec le temps et d'une puissance confortable (à confirmer). Il s'en suit que l'effort appliqué à la dyneema est très brutal. On peut d'ailleurs se poser la question de la réelle tenue en charge statique de cette dyneema; elle est surement encore plus faible que ce que tu conclues de la mesure car les chocs sollicitent moins l'échantillon qu'une charge statique (si on peut dire).

Mais, et c'est ce sur ce point que je voulais attirer l'attention dans ma communication initiale, la tenue à la charge statique a-t-elle un gros intérêt dans nos applications. Nos spéléos ne doivent pas dépasser 120 kg et la rupture des cordes est vers 20-25 daN; on a donc sur ce point, une marge énorme (>10), idem pour le matos métallique. Nos risques trouvent probablement leurs causes dans les efforts dynamiques, les frottements (statiques, répétés etc.). Sur ce point, les essais sur la Dyneema ne montrent pas grand chose or on utilise, en général, la dynneema quand ça frotte ou que ça risque de frotter. Comment faire de essais aux frottement ?

L'objet de la communication initiale n'est pas du tout d'établir une polémique sur ce sujet mais d'amener à une réflexion sur de prochains sujets d'études, en espérant que la discussion soit enrichissante.

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#5 07/03/2007 09:40:49

BTH
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Messages: 629
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Re: Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

Amm a écrit:

Nos risques trouvent probablement leurs causes dans les efforts dynamiques, les frottements (statiques, répétés etc.). Sur ce point, les essais sur la Dyneema ne montrent pas grand chose or on utilise, en général, la dynneema quand ça frotte ou que ça risque de frotter. Comment faire de essais aux frottement ?

Bonjour,

Ta réflexion me rappelle un "essai" spectaculaire réalisé à peu de frais par un "ancien" (Etienne SIMIAN, que je salue s'il nous lit) :

Il avait pendu au garde fou de son balcon une corde lestée d'une gueuse d'une trentaine de kilos.
Il laissait la corde frotter au gré du vent contre le rebord en béton de son balcon.

Bien sûr, il avait condammné un espace sous la gueuse car la chute n'était jamais très longue à survenir...

Reste à consulter ses relevés de mesures (temps de "survie" de la gueuse, nombre moyen d'oscillations,..)

Dernière modification par BTH (07/03/2007 09:41:42)


Have fun surfing, caving, canyoning or trekking
Bon surf, bonne spéléo, bon canyon, bonne rando...

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#6 07/03/2007 11:44:44

Amm
Membre
Lieu: 77250
Date d'inscription: 02/12/2005
Messages: 290

Re: Réflexions sur les risques engendrés par les chocs et leur prévention

C'est par une méthode un peu du même type que je peux confirmer que le noeud de chaise "simple" (non contraint en permanence) se détricote mais c'est l'objet d'un autre forum.

On a au bureau tout un "abonnement" aux normes AFNOR. Il y a peut-être des méthodes d'essais dont on pourrais s'inspirer pour "normaliser" des frottements réalistes pour notre domaine d'usage. L'objectif étant plus de classer nos accessoires (choisir celui qui va le mieux) que d'obtenir des mesures dans l'absolue.

Exemple : qui peut dire si une sangle en Dyneema resite mieux ou plus mal qu'une Dyneema tubulaire ?

Corolaire : comment vérifier qu'une sangle est encore potentiellement satisfaisante sans en dégrader les caractéristiques lors de l'avaluation (test des pétards : celui là était bon smile

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